Le GR20 en 4h11

Aujourd’hui on a fait le GR20. Enfin, ce matin, en 4h11. Bon juste un morceau en fait. Ok un tout petit bout. Mais c’était bien le GR20 !

Donc, notre objectif du jour était de rejoindre le refuge de Paliri depuis Bavella. Un parcours d’**** (des enfants pourraient lire ce message) : d’abord tu descends, puis tu montes et tu redescends et tu remontes. La t’es arrivé au refuge, mais maintenant, faut le refaire à l’envers si tu veux retrouver ta voiture. Récit d’une aventure pas palpitante (hormis pour nos artères, mais ceci est une autre histoire).

Le coin est joli  (paraitrait que notre nouveau ministre de l’écologie a son logis par là) et à notre matinal départ (vers 8h) il n’y avait pas grand monde.

Au début tu crois que ça va être facile.

Mais ça, ça serait tricher. Rapidement ça devient un peu plus chaotique.

Un peu avant la mi chemin, nous croisons un jeune qui va en sens inverse en courant avec un gros sac sur les épaules. « Bonjour ». Nous aurons l’occasion de reparler de lui plus tard.

Nous arrivons au foce Finosa, petit col a 50 minutes de notre but. Le vent souffle, ça fait du bien, nous nous essayons un peu sur un tronc qui, vu son beau poli, à dit accueillir moult fessiers vacanciers. 

Alors que nous sommes encore à 20 – 25 minutes du gîte, nous nous faisons doubler par le même jeune que tout à l’heure. « Re-bonjour ». Il court toujours. Son sac à l’air nettement plus chargé.

Nous terminons tranquillement jusqu’au gîte. En arrivant, un détail me frappe. La réponse à cette irrésistible envie de venir voir ce gîte s’explique tout d’un coup ! Il y a enfin des gens biens dans ce pays !

(Je disais quoi à propos du chauvinisme hier ?)

Il est 10h30 et nous rerencontrons notre ami courreur. « Re-re-bonjour ». En discutant, nous apprendrons qu’il est le gardien du refuge et qu’il fait ainsi l’aller retour pour son ravitaillement en 1h40 (soit environ 30 minutes de moins que nous pour faire l’aller simple … ).

Nous prenons un rafraîchissement. Il ne fait pas encore à manger le midi car la demande est trop variable en ce début de saison. Tant pis nous mangerons en revenant à Bavella. Et puis non ! On est trop bien ici. Nous le délestons donc d’un saucisson, un demi pain et un demi chèvre. 

2h plus tard, nous repartons le ventre plein, après avoir réfléchi avec notre hôte à la manière dont il allait préparer ses courgettes pour le soir.

Le retour est dur à cause de la chaleur. Nous croisons bon nombre de randonneurs plus ou moins bien équipés pour ce périple.

A 15h nous revoilà à Bavella. Juste à temps pour faire le récit d’une catastrophe presque culinaire.

Fatigués, nous nous laissons tenter par une bière en terrasse avec une crêpe au bar / restaurant / gîte « les aiguilles de Bavella ». Nous entrons, on nous invite à nous installer et … et rien. 25 minutes plus tard, nous n’avons toujours pas la carte et personne n’est venu nous adresser la parole. A ce moment, un couple de jeunes vieux s’installent a côté de nous. 1min30 chrono plus tard, la carte leur est ramenée. Nous nous cassons.
Du coup, la journée se termine comme les autres, sur notre terrasse avec une « Pietra » blonde pour moi et une « Colomba » blanche pour constance (faut varier les plaisirs) et un peu de charcutaille pour accompagner.