Allons tout de suite à l’essentiel, la trace GPS d’aujourd’hui n’est pas exactement représentative de notre réel parcours.
Nous avons été voir les cascades de Purcaraccia (numéro 49 du Rother – je vous reparlerai de ce petit là une autre fois).
Le guide n’était pas très clair sur la nature et la difficulté du chemin : « randonnée généralement paisible, mais difficile, avec quelques passages d’escalade facile ».
Dans les faits, la balade n’est pas très physique. Le début du chemin est facile, bien visible et peu pentu.
Ensuite, arrivé à la rivière, C’est une autre histoire : le chemin devient approximatif et beaucoup de petits sous chemins (parfois des culs de sac) partent dans tout les sens. En gros il faut suivre la rivière, la traverser quand le guide et la carte le disent, et ne pas hésiter à persévérer pour accéder au plus haut de la cascade.
Une fois arrivé en haut, le paysage et l’endroit sont magnifiques. Partis à 8h, nous avons mis une heure à monter et n’avons pas croisé un chat jusqu’à 10h – 10h30. Après les groupes de canyoning ont commencé à pointer leur nez et les familles (plus ou moins envahissantes) à s’installer (plus ou moins près de nous).
Donc si vous voulez profiter du lieu tranquillement, partez le plus tôt possible.
Le retour sera une véritable autoroute à contre sens.
En repartant en voiture, nous décidons de refaire une tentative culinaire. Nous nous arrêtons à la ferme auberge a pinzutella pour manger.
De la route ça ne paie pas de mine, le petit chemin a descendre au milieu des vaches avec leurs veaux, des brebis avec leurs cabris (on reparlera d’eux dans un instant) et des chevaux.
L’accueil est sympathique, la carte réduite mais alléchante. Les produit proposés viennent de la ferme. Un cabri au feu de bois nous tenterait bien mais est en rupture de stock, ça sera donc deux escalopes de veau (je vous avais dit qu’on reparlerai d’eux). Le tout est succulent et nous avons bien du mal à nous arracher a la gravité pour repartir. Reste plus qu’à faire un petit détour a gauche en sortant pour acheter un fromage et deux saucissons de la ferme pour combler les derniers creux.
Sur ce, on retourne digérer tout ça sur nos transats.