Lac de Bastani  (même pas peur !)

Aujourd’hui, pas de place aux feignasses. Réveil à 6h, 1h40 de route et 750m de dénivelé au programme. On se la joue purs et durs, comme des vrais. Fingers in the nose !

Bon on a cachés nos poumons et régurgité nos intestins, mais la n’est pas le principal. 

Donc, direction le gîte « U renosu », point se départ de la marche. Les indications de notre guide nous facilitent la tâche et nous arrivons la bas vers 8h45. Nous ne sommes pas seuls, visiblement une compétition se prépare (le corsica raid). La montée a l’air raide mais on se lance.

Précision tout de suite : le départ est à 1670m d’altitude et nous n’avons pas beaucoup plus d’entraînement qu’hier.

La montée est dure et nous souffrons, mais nous arrivons entiers a un petit plateau herbeux a mi chemin.

Nous continuons : des organisateurs du raid sont derrière nous, pas question de se laisser rattraper (C’est beau l’espoir).

Enfin vers 11h nous atteignons le lac de Bastani. C’est beau, C’est calme, C’est froid (l’eau, pas le climat).

Après une petite collation nous reprenons nos sacs pour rejoindre le Monte Renoso qui culmine à 2352m. En cours de route, le temps se raffraichi, des nuages se forment, nous mettons une laine. Arrivés sur la crête, mais pas au sommet, la vue est complètement bouchée. Nous hésitons à poursuivre.

Un des organisateur du raid viens a notre rencontre. « Y’a un quart d’heure c’était bien dégagé et on voyait du golfe d’Ajaccio jusqu’à propriano. Mais la on voit plus rien ». Je vous laisse imaginer nos pensées a ce moment.

Il ajoute que de la brume et peut être même de la grêle sont attendus dans l’heure et il ne nous conseille pas de poursuivre jusqu’au sommet. Il ne nous en fallait pas plus comme excuse pour faire demi tour. 

En chemin nous nous faisons doubler par deux raiders. « té ! Il faut prendre par le nevé ! » Nous conseillent-ils, décrivant par la une technique de descente par la neige en courant/ glissant. Vu notre souplesse / dextérité cela équivaudrait pour nous à nous briser une jambe ou la nuque (choix non exclusif) nous décidons de continuer pépère par les cailloux. Certes moins rapide, mais plus sur. 

Un peu plus bas constance nous fera une spectaculaire chute, mais sans gravité (une tentative de la technique du nevez adaptée en glissade sur le ventre et des cailloux a la place de la neige).

Vu l’orage qui tonne de plus en plus fort, nous ne feront pas de pause casse croûte. Bien nous en prend : peu après être réparti avec la voiture, la pluie se met à tomber.

Aller on va aller se reposer et prendre du doliprane pour les courbatures !